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Corrélation entre les repas scolaires du programme national et la prise de fruits et légumes à domicile

News numéro 3 : juin 2017

La consommation de fruits et légumes par les enfants d’âge scolaire est en dessous des recommandations . les résultats du NHANES ( recueil de données nationales sur la santé et la nutrition) montrent que seulement 18 à 20% des enfants consomment 5 fruits et légumes /jour surtout dans les familles de faible niveau social .

La contribution de programmes nutritionnels concernant le déjeuner et le petit déjeuner a été étudiée par une équipe américaine sur une population au statut socio-économique bas et d’ethnies diverses .

4 questions étaient posées : quelle est la consommation journalière de fruits et légumes dans cette population ? quelle proportion est prise à l’école ? y-a-t’il une différence selon le sexe , l’âge ou le poids ? quel rôle peuvent jouer les repas scolaires dans la prise régulière de fruits et légumes chez les enfants qui en consomment le moins ?

L’étude concerne 103 enfants agés de 9 à 12 ans 56% des garçons et 36% des filles sont en surpoids : tous ont pris le déjeuner à l’école, 61 le petit déjeuner .L’évaluation est faite par des entretiens de 30 à 45 minutes portant sur la journée précédente. Les résultats donnent une prise journalière en moyenne de 3,6 fruits et légumes.

(moins chez les garçons que chez les filles ) dont la moitié est prise à l’école  : 80% des enfants en consomment moins de 5 par jour ( 59% sont pris à l’école) pour  les 20% qui en consomment plus de 5 , 34% sont pris à l’école  il n’y a pas de différence selon l’âge , l’ethnie ou le poids  .

On peut donc dire que les repas scolaires ont un impact important surtout pour les enfants qui ont une consommation habituelle faible dans les familles à niveau socio économique bas où les aliments de forte densité énergétique prédominent

La conclusion de cette étude est d’encourager les  efforts faits par les administrateurs , les éducateurs et le personnel de restauration des établissements scolaires pour augmenter la consommation de fruits et légumes afin de diminuer l’obésité infantile

Il serait nécessaire aussi de promouvoir des programmes pour les parents afin d’augmenter cette consommation à domicile

Ramona Robinson-Obrien ,Teri Burgess-Champoux , Jess Haines , Peter j Hannan , Dianne Neumark-Sztainer Journal of school health octobre 2010 ,vol 80 no 10 , p 487-492

 

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