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Lutte contre le gaspillage alimentaire

News numéro 18 : mars 2021

Le 29 septembre 2020 a eu lieu la première Journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourriture. Lancée par l’Organisation des Nations-Unies, cette journée est l’occasion de rappeler que la lutte contre le gaspillage alimentaire constitue un levier pour assurer la sécurité alimentaire de tous, et en particulier des plus vulnérables, touchés par la pandémie du Covid-19.

Chacun peut agir à son niveau pour lutter contre le gaspillage alimentaire dès sa cuisine, en adoptant des gestes antigaspi. En 2016, la France est pionnière en se dotant de la loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire  (dite « loi Garot »), complétée par la loi EGalim qui introduit de nouvelles mesures en 2018.  Faisons le tour de quelques initiatives qui se multiplient pour dire STOP au gaspillage alimentaire.

 

C’est également en septembre 2020 que le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation renouvelle sa communication autour des contes de notre enfance : « jeter moins c’est manger mieux ».

A travers une version détournée des aventures des héros de notre enfance qui nous montrent l’exemple, toutes les générations se sentent concernées pour agir face au gaspillage alimentaire :

En effet, quel dommage de laisser tomber un fromage ou de jeter un potiron après qu’il ait servi de carrosse ! Ou de craquer sur une sublime pomme alors qu’une moche est peut-être encore meilleure (Source : Les contes de l’antigaspi : le ministère se mobilise contre le gaspillage alimentaire | Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation).

Sachant, qu’un milliard de repas sont proposés par an dans les cantines françaises, elles sont aujourd’hui sollicitées ainsi que les industries agroalimentaires et le commerce de gros pour participer au don alimentaire. Depuis plusieurs années, l’augmentation du nombre de personnes en situation de pauvreté conduit plus de 5,5 millions de personnes à avoir recours à l’aide alimentaire dispensée sur l’ensemble du territoire par les associations et les institutions. La crise liée au Covid-19 a aggravé cette situation.

Inscrite comme une priorité du Programme national pour l’alimentation (PNA), portée par le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, l’aide alimentaire contribue à la fois aux enjeux de justice sociale et de lutte contre le gaspillage alimentaire.

En 2016, la loi dite « Loi Garot » a introduit l’obligation pour les commerces de détail alimentaire d’une surface de plus de 400m² de proposer à une ou plusieurs associations d’aide alimentaire habilitées de conclure une convention pour leur donner les invendus propres à la consommation humaine. Aujourd’hui cette obligation est élargie à la restauration collective (préparant plus de 3000 repas/jour), aux industries agroalimentaires et aux opérateurs de commerce de gros. Des modèles de convention ont été élaborés à destination de chaque secteur donateur, en concertation avec les acteurs professionnels et les associations d’aide alimentaire. Ces conventions clarifient les responsabilités de chacun pour garantir l’efficacité du don, la sécurité sanitaire et la qualité des denrées.

Loin de l’injonction du « finis ton assiette », il est aujourd’hui indispensable d’avancer sur la notion du gaspillage alimentaire et de l’utilisation des restes qui est l’affaire de tous.

Alors comment faire individuellement pour participer à l’effort collectif. Voici quelques astuces :

– Bien ranger les courses : les produits doivent être rangés au réfrigérateur et au congélateur sans les entasser afin que l’air circule. Veillez à ranger les denrées dans une boîte ou une pochette réutilisable pour prévenir leur dégradation et les odeurs. Dans le réfrigérateur, placez à l’avant les denrées qui doivent être consommées le plus tôt et vérifiez les dates de péremption.

– Bien doser les quantités : riz : 1/2 verre ; pâtes : 1/2 grand verre ; pommes de terre (petites) : 5, poisson : 120 g, viande 100 g et pensez à conserver le surplus des repas au congélateur.

– Sublimer les restes :

Légumes : soupes, purées, gratins…

Fruits : un fruit légèrement abîmé peut se déguster en compote, smoothie ou coulis

Pain dur : on peut le transformer en chapelure ou en croûtons pour agrémenter la soupe ou en gâteau (retrouvez notre recette spéciale anti-gaspi)

Viande : les restes se cuisinent en légumes farcis, wraps, quiches ou hachis

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